Les barrières d'enceinte de Paris

 

Barrière des Fermiers généraux

Le mur des fermiers généraux était une des enceintes de Paris, mise en place à partir de 1784, permettant de faire payer à la Ferme générale une taxe sur les marchandises entrant pour approvisionner Paris et ses habitants.  Cette barrière de 24km est ponctuée de 61 barrières d’octroi ou pavillon d’octroi, permettant le passage et le paiement d’impôt. Ces pavillons ont été conçus par l’architecte Claude Nicolas Ledoux.

Extrait du plan Verniquet (1790), annoté.

 


Dans les carrières certaines plaques gravées rappellent l'emplacement de ces barrières.

Pour éviter que les marchands contournent les barrières de l'octroi en acheminant des denrées par les sous-sols, des grilles étaient placées dans les galeries de carrières.

 

Barrière St-Jacques

 

Barrière de la santé

Barrière du Maine

La barrière D'Orléans

 

Barrière de Longchamps

 

Trouvé, Ozouf, Chétif travaillaient à l’Octroi au alentour de 1850-60. Leur mission étaient de prévenir la contre-bande par voie de carrière.

sous le couvent des chartreux.

 

 

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Le 1er mai 1791 les taxes des fermiers généraux seront supprimées pendant la révolution, et le mur abattu en 1860 lors de l’extension de Paris aux proches communes de banlieue, (notamment Montrouge).

1er mai : La suppression des droits d'entrée des marchandises à la barrière d'Enfer

Mais en 1897 les droit d'octroi sont rétablit par le Directoire, le mur est restauré.

Il subsiste encore quatre pavillons, dont la barrière d’Enfer, entrée des catacombes et siège administratif de l’actuel IGC.

 

 

Enceinte de Thiers

 

De 1841 à 1844 est construit l’enceinte de Thiers, une enceinte militaire de 33km, fortifiée permettant la défense de la capitale.  Cette enceinte est constituée d’épais haut murs, entourés de faussés et talus de défense, 94 bastions (dont 16 forts), 17 portes, 23 barrières, 8 passages de chemins de fer, 5 passages de rivières ou canaux et 8 poternes, et parcourue d’une route militaire circulaire intérieure.

Les noms des portes de l'enceinte sont indiquées en carrières par des plaques gravées de l'IGC.

 

Extrait du plan de Paris en 1863 par Henriot / la partie sud de carrière

 

Vers les carrières sous l'ecole des Mines, une inscription au pochoir.
Côté Seine / côté Fortifications

 

Le fort de Montrouge était relié aux carrières par les sous-sol. Des grilles et meutrières en protégaient l'intrusion.

 

 

Les murs de la fortification furent détruits entre 1919 et 1929.

 

 

Reportage photo 1919 :

Quartier du Petit Montrouge, vue de la porte d’Arcueil, 14e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris

Quartier de la Santé, chemin de fer de Sceaux, 14e arrondissement – Crédits photo : Mairie de Paris