Les Fleurs de Lys

Emblèmes de la royauté française, elles décoraient dans les carrières certaines plaques gravées de rues ou de lieux dit à l'époque du premier inspectorat de Charles Axel Guillaumot. Elles indiquaient le voisinage d'un bâtiment religieux. En l'an 2 révolutionnaire (le 4 juillet 1793), toutes les fleurs de Lys évoquant la royauté et la religion sont proscrite, jusque dans les sous sols. La majorité des fleurs de Lys seront burinées (comme ci-dessous). Malgré tout quelques unes ont survécues, restant dans des parties partiellement ou complétement isolées du réseau.

Au total j'en ai compté 9 gravées, 1 en ciel de carrière, mais on n'est pas à l'abri d'en oublier...

 

La N°32 a été sauvée car elle est en bout de rue, et les ouvriers n'ont pas dut aller jusqu'à la fin de la galerie pour vérifier.

 

La plaque à l'envers "rue de Vaugirard côté du nord" est une plaque réemployée, elle a du être concervée à l'abri des regards pendant la période où ce symbole été proscrit.

 

Sous le Jardin du Luxembourg, la dernière découverte dans des travaux de déblais d'un bassin à chaux.

Les deux plaque ci dessus comportent des fleurs de Lys non noircies, elles ne se voient pas du premier coup d'oeil, elles ont pu être oubliées grâce à leur discretion.

Les trois fleurs de Lys de la plaque "Hospice des pères de la charité" ont été redécouvers en 1974, elles étaient camouflés par de la glaise masquant la gravure. Alors que la plaque des "révérants pères Carmes" des Capucins est une plaque de réemploi, gravé de l'autre côté, la fleur de Lys a fait face à un mur en attendant d'être redécouverte.

 

La N°270 qui était rue du faubourg-St-Jacques a été sauvée parceque dans une galerie restée remblayée inaccessible pendant la période révolutionnaire. Tandis que celle en ciel de carrière, faite au noir de fumée n'est pas très visible, mais on ne sait pas de quelle période elle date.

 

 

 

Les "fausses" fleurs de Lys (cataphiles)


 

Rue Zlard, faite par le cataphile Zlard, avec à gauche une fleur de Lys et à droite une fleur de Lys burinée. "Rue des catacombes, au carrefour des Flagada, deux fleurs de Lys non grévées, simplement esquissées.

 

Fleur de Lys sous le couvent de la Visitation. Elle est apparue quelques semaines après l'ouverture du réseaux de carrière isolée depuis plus de 50ans. Cette blague cataphile, n'a pas été réalisé avec assez d'attention pour être complétement crédible, elle est représentée sur un pilier à bras, ce qui n'est pas courant, et sans indication du lieux qu'elle balise. De plus il n'y a aucune consolidation de l'IGC postérieure à la révolution dans ce secteur.

 

Rasso pas loin du bout du monde.

 

 

Au VDG par TNT

 

A Saint-Sulpice, une sculpture cataphile dans un moellon de consolidation :

 

Sous Cochin, dans la carrière des Capucins une représentation contemporaine de fleur de Lys :

 

 

Dans les carrières de Chaillot, au noir de fumée :

 

Fleur de Lys au noir de fumée dans le ciel de la carrière des Capucins:

 

Fleur de Lys au crayon sous l'école des mines, une inscription au crayon se trouve sur le même mur, "Villamejeanne, Ecole des mines 1924"

 

Fleur de lys gravée récemment sous l'ancien couvent des Carmélites

 

Celle-ci est cataphile, apparue après aménagement du bassin à chaux déblayé de Vaugirard

 

deux fleurs de lys cataphiles, trop tard elles étaient déjà burinées...

 

Salle Atlas