Trompettes de Chavenay, des petits tubes creux coniques concretionnés, se formant sur de la chaux. (celles ci proviennent de lieux peu fréquenté du GRS) :
et quelques paysages :








Tonneaux pris dans la calcite :



racines concretionnées :
Bivalve d'oxyde de fer. Ceux-ci se développent sur des supports ferreux, et dans la coquille métalique rouillée, se trouve une réserve d'eau tant que celle ci n'est pas brisée.




Concernant les températures :
Relevés novembre 2011 :
14,3°C : sous l'école des mines
15,0°C : Carrefour aux morts, dédale Montsouris
15,1°C : KCP Montsouris
15,8°C : Caren
16,0°C : Les Agapes
17,0°C : VDG salle des Bas longs, Carrefour Flagada, Bunker Allemand
17,1°C : Salle B.A.S.
17,2°C : Salle Zlard ; sous entrée du jardin du Luxembourg coté du midi
18,0°C : En bas de l'escalier Bonaparte
19,0°C : Salle du poulet rôti
20,1°C : Ossuaire officiel
20,3°C : Carrière des Capucins
20,7°C : Cabinet Assas
Humidité / eau
On peut constater le fort taux
d'humidité ambiante, à la vitesse de décomposition du papier (les
tracts, la librairie..), et à la vitesse d'apparition de moisissures sur
la matière organique. C'est le cas en milieu confiné, l'humidité favorise les
réactions allergiques, et pathologiques
aux acariens et aux spores de moisissures. La présence d'eau sous forme
de microgouttelettes créé parfois une diffusion de la lumière sous
forme de halo (sans parler de fumigènes).
L'eau sous forme liquide est
aussi présente dans le réseau, cela va de la simple flaque, à
l'inondation de la galerie, du sol au ciel. Elle est limpide lors d'un
premier passage (ce qui ne signifie pas qu'elle est potable), et se
trouble durant 1-2h après un passage. La présence d'eau provient du débordement de la nappe phréatique puisqu'elle affleure par endroits et des infiltrations (ruisselement des eaux de pluies, accidents de canalisations du transport d'eau potable...).
CO2 / CO
Il n'y a pas de problème
d'aération globalement grâce aux courants d'air créés à partir des
différents puits, mais toute combustion, de bougie, bouteille à gaz,
lampe acétylène, implique la formation de monoxyde de carbone résiduel
qui sera plus au moins accumulé suivant le confinement du squat.
Lumière
La seule lumière émise est
celle que l'on apporte, mis à part sous les puits à plaque où le petit
trou central laisse passer un fin faisceau. La photosynthèse n'est donc
pas possible, exception faite du musée (catacombes officielles) où les spots de lumière blanche permettent aux algues et mousses de se développer, ce qui, avouons le,
apporte un brin de vie à l'ossuaire, mais n'est pas très "developpement
durable".
Profondeur
La profondeur des carrières
(indiquée sur les inscriptions gravées de l'IGC), varie environ de 5
mètres à 35 mètres. Indiqué en pieds/pouces ou en mètres. 1m = 393,7 pouces
= 3,280 pieds
Les plaques donnant la
profondeur se lisent ainsi : Au dessus du trait est inscrite l'altitude négative par rapport au niveau
le plus bas de la Seine en l'été 1719. En dessous du trait on trouve la
profondeur soit le nombre de mètres recouvrant le ciel de carrière.
Par endroit on peut observer du salpêtre qui suinte du mur en croustillant. Cette substance, composée de nitrate de potassium était autrefois récupérée pour confectionner de la poudre à canon.

Pollution :
Une souillure au gasoil peut être visible comme des taches violettes pourpre tachant la pierre. A l'odeur, et aux reflets surnageant sur l'eau. Celles-ci peuvent provenir des nombreuses cuves de réserves stockés dans les caves et sous bassement des batîments. Mais également des machineries lors des injections du sous-sol.