Sèvres - cité
Carrière en bordure de plateau d'Hurepoix.
Carrière de calcaire grossier à batir.
Présentait avant 2 étages d'exploitation, réuni pour attendre des hauteurs de plafond de plus de 3m.
Des vestiges d'aménagement font penser à une habitation troglodyte ou d'abri de défense passive.
Webographie :
https://www.leparisien.fr/ :
Le 1 octobre 2001, non loin de là.
"UN CHANTIER colossal vient de débuter sur la
commune de Sèvres ou plutôt, devrait-on dire... dans les entrailles de
la ville. La mairie a en effet décidé de combler plusieurs galeries
souterraines situées sous la rue des Châtres-sacs. Une intervention qui
fait suite aux effritements de voûtes constatés dans cette zone de
carrières, creusée à environ vingt-cinq mètres de fond au coeur de la
falaise. Des mois de travaux et plusieurs milliers de mètre cube de
sable et de ciment seront nécessaires pour combler cet immense gruyère
d'environ 150 mètres de long, devenu potentiellement dangereux pour les
constructions bâties en surface. C'est le plus gros chantier de
comblement de carrières jamais effectué à Sèvres. Une énorme centrale à
béton sera prochainement installée sur le parking de l'hôpital.
Des couches superposées d'environ trente centimètres par jour.
Une conduite reliant la centrale à l'entrée de
la carrière permettra d'y acheminer un mélange de sable, de ciment et
d'eau vers le chantier. C'est cette mixture qui sera propulsée au coeur
des galeries pour les combler. « Nous remplirons les galeries à raison
de couches d'environ trente centimètres par jour pour ne pas créer de
trop forte poussée sur les parois de la falaise », indique Michel
Julion, ingénieur au service urbanisme à la mairie de Sèvres. Le travail
des ouvriers consistera dans un premier temps, jusqu'à la mi-novembre, à
bâtir des sortes de cloisons à l'intérieur des boyaux de la carrière,
afin de circonscrire le périmètre du chantier. « Il ne s'agit évidemment
pas de combler toute la colline ! » explique-t-on à la mairie. En
surface, la rue des Châtres-sacs sera sans doute fermée par périodes
pendant les travaux, qui devraient s'étaler sur une période de sept à
huit mois. Coût estimé du chantier : plus de cinq millions de francs ! «
Cela coûte très cher et cela ne se voit pas, mais c'est pour la
sécurité des habitants » insiste-t-on à l'hôtel de ville."