Les carrières de Paris, sous l'occupation

2ème Guerre mondiale 1940-1944

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La guerre va éclater ... pour ou contre ?

 

"Alfred Simar 9 juin 1939 A BAS DALADIER"

 

Edouard Daladier est le président du conseil des ministres français (avril 1938 à mars 1940), il va signer le 29-30 septembre 1938 l'accord de Munich avec Adolf Hitler, Neville Chamberlain et Benito Mussolini pour mettre fin à la crise des Sudètes. La région tchécoslovaque des Sudètes est donc annexée avec l'accord de la France du Royaume-Uni et de l'Italie, sorte d'ultimatum pour une promesse de paix.

 

Son retour de Munich n'est pas si mal acceuilli, les francais veullent croirent que la paix est sauve. Seul les communistes et Kerellis, républicain indépendant, s'opposaient à la politique étrangère menée. Edouard Daladier, dans un discours à son retour dira :

« Messieurs, je ne suis pas fier. Non. Je ne sais pas ce que vous pensez, vous autres, mais moi, je le répète, je ne suis pas fier. Car il n'y a pas de doute, ces Tchèques étaient nos alliés, nous avions vis-à-vis d'eux des engagements et ces engagements, ce que je viens de faire, c'est de ne pas les tenir […] Il y en a qui disent qu'Hitler bluffe et que si je me montre ferme il se dégonflera. C'est bien possible mais est ce que j'ai le droit de prendre ce risque ? Le risque de la guerre, quoi ? C'est bien ça, la guerre, la guerre… Savez-vous, Messieurs, ce que j'ai fait ce matin avant de prendre l'avion ? J'ai reçu les délégués des ouvriers du bâtiment. Oui, Messieurs, alors qu'il s'agit de la paix ou de la guerre, les ouvriers du bâtiment sont en grève !...  […] J'ai reçu une autre visite ce matin, celle du général Vuillemin. Et vous savez ce qu'il est venu me dire : Monsieur le Président, si c'est la guerre, je démissionne. C'est un peu fort… Mais le fait est que notre aviation … C'est une bien triste histoire… en un mot, elle ne vaut pas grand-chose… Et les allemands le savent naturellement et les Français aussi. Alors comprenez, Messieurs, moi, je ne peux pas faire le fanfaron. »

Le 15 mars 1939 l'armée allemande envahit ce qui restait de la Tchécoslovaquie. "Coup de Prague", et Daladier dans une réunion du conseil demande des pouvoirs exceptionnels pour la seconde fois.

 

Lors de la dernière réunion du comité exécutif précédant la guerre, le 5 juin 1939, Daladier affermit sa politique, par une volonté de rapprochement avec l'URSS et de lutte contre le fascisme montant. Son discours sera radiodiffusé,"Nous disons non à l'agression, nous disons non à la tyrannie autarchique, nous disons non au fanatisme idéologique, nous disons non aux revendications du prétendu espace vital, nous disons non à tout ce qui est violence et brutalité". Cette prise de position amène forcément vers un conflit ouvert et une déclaration de guerre contre les allemands, inévitable. Les socialistes et communistes, réagiront avec vigueur à cette déclaration. 4 jours après cette déclaration à la radio un certain Alfred Simar descend dans les carrières sous le cimetière Montparnasse pour écrire son mécontentement "A bas Daladier" et il date, et il signe. Vient t-il de comprendre que la guerre ne pourra pas être évitée ? Qu'il risque d'être appelé au front ? Un symbole ressemblant à la faucille et le marteau en bas à droite et à gauche du "1939" semble indiquer la provenance de cette réaction (celle de droite est plus réussie).

3 septembre 1939, Daladier déclare la guerre.

 

La faucille et le marteau
signé de Alfred SIMAR

 

 

Daladier en couverture du Time
5 june 1939 Vol XXXIII N°23

 

 

 

 

Stratégie de défense passive

 

Dès 1938 des abris administratifs de défense passive ont été aménagés, dans la peur des attaques aériennes ou gaz. Ils ont pour vocation de protéger des administrations lors d'alertes et d'assurer la continuité de leur fonction.

Sont construit cette année, l'abri anti-aérien du Sénat, sous le Jardin de la Présidence du Palais Médicis (Abri du Sénat ou abri du musée, 333m2), et l'abri de Défense Passive sous la place Denfert-Rochereau (Abri FFI).

 

Construction de l'abris du Sénat

 

 

Plusieurs abris de défense passive sont aménagés dans les vides des carrières parisiennes, avec de nouveau puits d'accès persés, et parfois des aménagements électriques et téléphonique, des portes blindées étanches (anti souffle, anti-gaz), des toilettes chimiques, aérations, eau courante...

 

En voici quelques exemples :

 

Le Bunker allemand (sous le lycée Montaigne)

L'abri de pharmacie

L'abri des Feuillantines ou abri Laval

L'abri Faco (117 rue N.-D. des Champs)

L'abri de Montparnasse

L'abri sanitaire Sainte-Anne

L'abri de l'hôpital Cochin

L'abri de l'observatoire

L'abri Moutsouris

L'abri du Val de Grâce

L'abri de la poste 75013

L'abri FFI place Denfert 75014

L'Abri Chaillot

L'abri "magasin central" 75013

L'abri de l'escalier des catacombes

 

 

 

 

Juillet 1939,


 

29 août

 

 

Dernier été avant la guerre

 

Tandis que le tour de France progresse, inlassablement décrit dans les journaux, les anglais se préparent.


26 juillet dans le Figaro.

 

28 août

 

31 août , des masques à gaz sont distribués à Paris,
on attend la guerre.

 

 

 

 

Les allemands pendant l'occupation :

 

Drôle de Guerre ...

 

Au printemps 1940, alors que la guerre est déjà déclarée depuis semptembre dernier, on attend. L'armée d'Hitler se tourne vers l'europe de l'ouest, en quelques jours, la Hollande, la Belgique et bientôt la France sont acculées. Le 14 juin ils sont à Paris. les troupes de la Wehrmacht montent la garde devant l'arc de triomphe, et la tombe du soldat inconnu. Le gouvernement pétainiste collaborateur se met en place le 17 et l'armistice est signé le 24. Les quatres prochaines années seront celles d'une France humiliée, trahie, collabo, et résistante...

 

A Paris, un couvre feu est instauré, sur tout les édifices publiques le drapeau tricolore est remplacé par le rouge avec sa croix gammée. Le service des trois armées s'installe au Palais du Luxembourg, et bénéficit d'un accès à proximité pour aller dans les carrières souterrains en cas d'attaque aérienne.

 

 

 

Dès le 25 août 1940, l'architecte Marcel Macary recoit un ordre de réquisition pour exécuter les travaux d'aménagement du palais du Luxembourg en vue de son occupation par l'état-major général de l'armée de l'air allemande (Luftwaffe), sous le commandement du Feldmarschall Sperrle. En 1943 un autre abri de défense passive est aménagé du coté de la facade est du palais, c'est l'abris Médicis.

 

 

 

Le Bunker allemand, ou abri du lycée Montaigne

 

En parallèle, dans les anciennes caves-abris du lycée Montaigne et de la fac de pharmacie, (carrière de Vauvert) : un abri de défense passive construit par les francais, est réquisitionné et aménagé par les allemands entre 1941-43 et permet un accès rapide depuis le palais les bâtiments allentours également occupés par la Luftwaffe, identifié sur les cartes cataphiles "bunker allemand".

Le Bunker allemand est plus ou moins isolé du reste du réseau de carrière, par des barages (des supports sont encore visibles de part et d'autre de la galerie), et l'inspection des carrières n'est plus autorisée à visiter les parties qu'ils occupent.

 

 

Sur ce pilier est écrit "Occupation par les allemands janvier 1941 - 2 février 1944"

 

 

Fléchages de sorties antérieurs à l'occupation allemande, sous les jardins du Luxembourg

Cette sortie indique la sortie III, Saint Michel.

 

Les différents accès pour sortir du Bunker sont indiqués, par un fléchage au pochoir coloré rouge (I), bleu (II), noir (III) sur fond blanc, pour la sortie dans la cour intérieure du lycée Montaigne (Hinterhof), la sortie St Michel, et Notre dame des Champs (Bar des rats) / et l'escalier Bonaparte (au choix). A l'extérieur du bunker, des fléchages sont visibles pour l'acheminement jusqu'à les sorties des carrières. Celles-ci sont à la peinture ocre (ou marron) et présente soit en ciel, soit sur le mur, et les indications sont en francais, ce qui laisse penser que ces aménagements du "bunker allemand" est antérieur à l'occupation allemande. Ci-dessus à proximité de l'école des mines pour rejoindre la sortie St Michel. Elles sont parfois accompagnées d'encrage en bois encastrés dans le mur (sur la photo à gauche du "<-M" blanc) certainement prévu pour supporter un éclairage.

 

Sortie St michel indiqué en français, en ciel de carrière.

 

Fléchage "escalier" rue de l'ouest direction sud, pour rejoindre l'escalier ND des champs (Bar des Rats)

 

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Des WC chimiques rouillés, des portes blindées et des vestige d'installation électrique.

Deux autres types d'inscription au pochoir subsistent, "Ruhe" qui signifit Silence et "Rauchen Verboten" pour interdiction de fumer.

 

Les trois accès fléchés

 

"vieilles" photos de l'occupation sur porte blindée au sol

 

Toilettes chimique occupé par une touriste

 

Porte blindée devant le puit sous le lycée

 

Interdiction de fumer (Rauchen Verboten) sur le mur des dates de bombardements

 

Ruhe, silence !

 

Qui sont t-ils ?

 

"Bodel Roger Avril 1941"

 


"RUDI 1941 1942 1943"

 

 

 

 

Bombardements de Paris

 

Sur un mur au nord ouest du bunker allemand, une trentaine d'inscription au crayon, en francais sur le mur indique des dates et heures d'alertes entre 1942 et 1944. Ici j'essaye de comparer les dates de ces alertes avec les dates de bombardements que je trouve dans la presse, sur internet.

 

 

1940

 

 

 

3 juin : Opération "Paula", trois semaines après le début de l'offensive, la Luftwaffe bombarde Paris et sa banlieue. 254 morts et 652 blessés - civils à 80%.

 

11 juin : deuxième bombardement allemand sur Paris.

 

13 juin : Paris est déclaré "ville ouverte".

14 juin : Les allemands entre à Paris sans rencontrer de résistance. Début de l'occupation.

 

 

 

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Sur un mur du fond nord ouest du bunker allemand, on peut encore lire certaines dates de bombardements (des alliés) entre 1942 et 1944 inscrites en français.

 

Dates d'alerte dans la presse ou archives

Inscriptions dans le Bunker allemand du GRS

*Dates / Heures de bombardements / indications.

1942

La nuit du 3 au 4 mars

28 victimes à Issy-les-Moulineaux

Cible à Boulogne : les usines Renault

3 mars 1ere descente
    5 mars bombardement aérien de Paris
 
13 mars
 
22 mars minuit
 
25 mars 3h 11h
 
26 mars 4h 10h1/2
 
28 mars 5h 10h
 
2 avril 4h 6h
 
3 juillet 11h30
1943
 
29 ...
4 avril 43 : bombardements alliés ; 4 victimes à Issy-les-Moulineaux ; 47 morts à Boulogne, dont 7 à l'hippodrome de Longchamp. le moulin de Longchamps à Boulogne est endommagé.
3 avril 11h

 

10 avril 43 11h du soir
    13 avril 11h
    29 avril 43 1h du matin
    30 mai 2h du matin
    22 octobre
    30 octobre 43 Evdieux 2 fois
    ... octobre 1943 Louise et Ivonne
    13 novembre
    28 novembre
     
1944
 
21 janvier 44 13h55
 
12 février 44 10h
 

 

5 février
    6 mars

18 avril 44 ; 23h : 2000 bombes sur la région parisienne ; Radio-Londres code "Les haricots sont secs".

18-4-44 Pauline et Claudine
 

21-22 avril : Bombardement du dépot de la plaine de St-Denis, bordure de la gare de la Chapelle, en prolongement à la gare du nord. 438 morts et 2 000 blessés

24 avril ; victimes à St Ouen

28 avril fontaine
    9 mai 44 (gravé pointe couteau)

27-28 mai plusieurs vagues de bombardement à Sartrouville.

28 mai : le pont RR à Paris est détruit

28 mai 1944 midi Rauchen Verboten
 
14 juillet
 
3 août 44 2ème alerte
 
28 août JB

 

Il n'est pas si évident de trouver les dates de ces bombardements par la presse car celle ci est soumis à la censure, les nombres de morts et bléssés pour chaque bombardement varient d'une source à l'autre. Le gouvernement de Pétain exerce une forte propagande à l'encontre de ces bombardements "alliés", par la voie de tracts, vidéo, radio...

 

tract diffusé par les anglais :

 

 

Année à déterminer :

Inscriptions dans le bunker allemand "28 mars 2h20"

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1942

Cette année les bombardements alliés vont commencer pour tenter d'affaiblir les allemands.

 

 

 

La nuit du 3 au 4 mars (620 morts 1500 blessés)

28 victimes à Issy-les-Moulineaux

 

Cible à Boulogne : les usines Renault

 

Inscriptions dans le bunker allemand "Bombardement aérien de Paris du 5 mars 1942"

30 mai 42 :

bombardement cause 2 morts à Issy-les-Moulineaux

 

 

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1943

 

 

 

4 avril 43 : bombardements alliés ; 4 victimes à Issy-les-Moulineaux ; 47 morts à Boulogne, dont 7 à l'hippodrome de Longchamp. le moulin de Longchamps à Boulogne est endommagé.

 

14 juillet 43 : bombardements alliés sur la région parisienne; 3 victimes à Issy-les-Moulineaux

 

24 août 43 : bombardements ; 2 victimes à Issy-les-Moulineaux

 

3 septembre bombardements alliés, 400 morts ; 4 victimes victimes à Issy-les-Moulineaux

 

10 septembre 

 

15 septembre : bombardements ; 3 victimes à Issy-les-Moulineaux

 

 

 

 

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1944

 

Une années chargée en bombardements, les alliés préparent leur débarquement et détruisent plusieurs points stratégiques notemment des dépots, gares ou usines. La fréquence des alertes augmentera entre avril et juin 1944. A leur départ les allemands bombarderont également Paris. Hitler avait ordonné qu'on "brûle" Paris en partant.

 

La population se réfugit dans les caves et les stations de métros.

 Couloirs et station Lamarck pendant une alerte en 1944, photo Doisneau (coll. J. Robert)

 

 

Inscriptions dans le bunker allemand "12 février 1944 ... 10h30 "

 

Inscriptions dans le bunker allemand
"21 JANVIER 1944 13h55"
"2 Fevrier 1944 4h00 "

 

 

 

 

Avril 44

Réfugiés parisiens dans la station Pyrénées pendant une alerte en avril 1944

 

Inscriptions dans le bunker allemand "Paris...29... 1943 / 18-4-44... Claudine "

 

18 avril 44

23h : vagues de bombardements à faible altitude sur la région parisienne (2000 bombes) ; communes touchées : Paris (XIIème), Romainville, Bondy, Noisy-le-sec, Bobigny, Montreuil, Drancy, Les Lilas, Athis-Mons (300 morts). Radio-Londres avait prévenu du bombardement de la gare de Noisy-le-sec et du dépot de munition par le code "Les haricots sont secs".

témoignages : http://bonneber.over-blog.com/article-noisy-le-sec-ville-martyre-57958522.html

 

 

Plaque commémorative rue Lamarck, basilique du Sacré-Coeur:

"l'an 1944 dans la nuit du 20 au 21 avril tandis que les adorateurs ici perséverraient dans la prière treize bombes éclatèrent entre ce sanctuaire et les maisons toutes proches sans faire aucune victimes. Le recteur de la balisique et les habitants du voisinage touchés de cette intervention manifeste de la providence ont offert au coeur de Jésus ce mémorial de leur reconnaissance".

 

Nuit du 21-22 avril : Bombardement du dépot de la plaine de St-Denis, bordure de la gare de la Chapelle, en prolongement à la gare du nord. 438 morts et 2 000 blessés

Lettre de Henri Aussedat relatant les évènements du 21-22

" Voici donc quelques détails sur la catastrophe. D'abord, une nuit ultra chahutée. Pendant 2H1/4, un vacarme ahurissant. Tout tremblait dans l'appartement. (...) La nuit était éclairée par des fusées et des incendies, et on y voyait comme en plein jour. J'ai immédiatement appelé le dépôt par téléphone, mais il n'y avait aucune tonalité. J'ai tout de suite pensé au pire. Je me suis donc levé à 5 heures et ai pris le premier métro qui s'arrêtait à Jules Joffrin. De là j'ai gagné, en courant plus ou moins, le dépôt. Tout brûlait. La Porte de la Chapelle a été particulièrement sonnée. Toutes les maisons sont par terre. Une bombe a éclaté sur le métro qui est tout bouleversé. De la Porte au dépôt (1 km environ) , tout n'était que flammes et désolation. Le tir a été très dense. L'aspect du dépôt était lamentable. J'ai été immédiatement au sous-sol où je savais qu'avaient pris place plusieurs de nos ouvriers. Il était intact, ce qui m'a rassuré immédiatement. (...) Et voilà. Ici, alerte sur alerte, bombardement sur bombardement. Ça n'arrête pas. Ce matin encore, on voyait très bien les forteresses volantes. Je me réjouis que vous soyez là bas au grand calme. La vie devient vraiment pénible ici. Beaucoup de gens partent. Plusieurs quartiers (14 ème , 18 ème , Plaine Saint Denis etc.) sont évacués. A la Plaine, on comptait ce matin 416 cercueils. Plusieurs cadavres sont encore ensevelis."

http://alain.aussedat.free.fr/originesAussedat/FPTome2Chapitre6.htm

 

 

 

24 avril 44 : bombardements alliés, les ateliers prochent du métro de St-Ouen sont endommagés

 

Suite aux bombardements d'avril 1944 les stations de métro "Billancourt" et "Pont de Sèvres" furent très endommagées ainsi que la station "Simplon" dont la voûte s'éffondra.

 

 

mai 44

9 mai 1944 (gravé)

 

 


Inscriptions dans le byunker allemand "28 mai 1944 11h20"

Ici en écriture violette, au dessus de "Rauchen" on voit l'inscription de la date 28 mai 1944

 

27-28 mai plusieurs vagues de bombardement à Sartrouville.

28 mai : le pont RR à Paris est détruit.

 

 

juin 44

 

juin 44 : deuxième vague de bombardement à Sartrouville

 

24 juin : bombardements 1 victimes à Issy-les-Moulineaux ; 250 morts à Versailles, et 400 bléssés, la zone la plus touchée fut Versailles-chantiers

 


Inscriptions dans le bunker allemand "14 juillet 1944" avec deux drapeaux francais et anglais.

25 juillet : bombardements ; 1 victimes à Issy-les-Moulineaux

 

"3 aout 44 2eme alerte"

 

L'état-major de la Luftwaffe quitte le Palais du Luxembourg dans la semaine du 12 au 18 août 1944.

Remplacé par la garnison de 600 hommes du colonel von Berg, qui occupé précédemment le lycée Montaigne. Elle est renforcée par des SS et une compagnie de Schutzpolizei.

 

A partir du 18 août des affiches signées du colonel Rol-Tanguy (chef des FFI pour Paris) appelent le peuple Parisien à la révolte. La police parisienne en grève occupe la préfecture de Police.

 

Cette affiche est placardée dans les rues :

 

 


Inscriptions dans le bunker allemand "à JB 24/8/45 "

 

24 aout : Les alliers entrent dans Paris, c'est la veille de la reddition de Von Choltitz au colonel Rol TANGUY, chef des FFI.

 

 

Journal du 5 septembre (bombardements du 26 aout 1944)

http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/ebombardement.htm

 

 

 

"1944" dans les couloirs du bunker

 

 

 

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